CILcare élargit son Comité Scientifique pour accélérer ses travaux de recherche

CILcare, société spécialisée dans la recherche et le développement de nouvelles thérapies pour les déficiences auditives, a l’immense plaisir d’accueillir à son Comité Scientifique (Scientific Advisory Board, SAB) quatre chercheurs de renom en santé auditive : Keith Darrow, Stéphane Maison, Aimo Kannt, ainsi que Dona Jayakody. Présidé par Yves Cazals, retraité de l’INSERM, référent mondial de la Psychoacoustique et du traitement des pathologies auditives, le SAB de CILcare va contribuer au développement de son portefeuille sur la synaptopathie, un marqueur précoce des maladies neurocognitives et inflammatoires telles que la maladie d’Alzheimer et le Diabète de Type 2. 
 
Le Comité Scientifique est une ressource stratégique clé au service de CILcare pour poursuivre dans la durée son développement de candidats médicaments sur les troubles auditifs et spécifiquement la synaptopathie cochléaire.
CILcare a le plaisir d’accueillir au sein de son comité scientifique :

• Dr. Keith Darrow, Directeur et Fondateur du Hearing and Brain Centers of America and Excellence in Audiology. Neuroscientifique, clinicien audiologiste et auteur, il est spécialisé dans la perte d’audition en lien avec la démence et les désordres cognitifs. Son livre best-seller « Stop living in isolation » publié en 2017, souligne l’importance du diagnostic précoce de la perte d’audition et des acouphènes.
• Dr. Stéphane Maison, Professeur en otorhinolaryngologie à l’université de Harvard et investigateur principal au centre hospitalier Mass Eye & Ear à Boston. Il a consacré plus de vingt années de recherche à explorer les mécanismes impliqués dans la surdité neurosensorielle et travaille actuellement sur la synaptopathie cochléaire. Cette « surdité cachée », caractérisée par une difficulté à comprendre les discussions dans un milieu bruyant, constitue l’un des signes avant-coureurs de pertes d’audition liées au vieillissement.
• Dr. Aimo Kannt, Directeur de la division Recherche de l’Institut Fraunhofer (Institute for Translational Medicine and Pharmacology) implanté à Francfort.  Ses travaux de recherche portent sur l’identification et le développement de molécules actives, sur la base de signatures moléculaires obtenues sur des patients, pour traiter les maladies inflammatoires telles que les maladies neurodégénératives et le diabète. Aimo Kannt a exercé pendant près de 20 ans à Sanofi, à la Direction de projets dédiés aux maladies métaboliques et cardio-vasculaires.
• Dr. Dona Jayakody, chercheuse et clinicienne audiologiste à l’Institut Australien de l’audition (Ear Science Institute Australia), centre de recherche fondamentale et médicale dont le but est de développer la prévention, le diagnostic et le traitement des déficiences auditives. Ses activités de recherche visent à élucider les causes du déclin auditif en lien avec la démence. Co-investigateur sur de nombreux essais cliniques internationaux, elle travaille sur les méthodes d’évaluation d’audiologie qui pourraient prédire le risque de déclin cognitif et de maladies neurodégénératives.   

CILcare remercie très sincèrement ses quatre nouveaux membres qui rejoignent les conseillers scientifiques à ses côtés depuis ses débuts :

• Dr. Yves Cazals :

« Je suis très heureux de prendre la Présidence du Comité scientifique de CILcare » déclare Yves Cazals. « Je suis convaincu que CILcare est parfaitement positionnée pour déployer sa nouvelle stratégie visant à développer son portefeuille de candidats médicaments pour traiter les signes précoces de la perte d’audition et des maladies neurodégénératives liées au vieillissement. J’ai hâte de travailler avec nos nouveaux membres du comité et contribuer à l’accompagnement stratégique des développements précliniques et cliniques des composés ». 

• Dr. Richard Salvi, Professeur à l’université de Buffalo et chercheur internationalement reconnu pour ses travaux sur le système auditifs et ses pathologies.

Celia Belline, PDG de CILcare, ajoute :

« Nous sommes ravis de renforcer notre Comité Scientifique avec des spécialistes des Sciences de l’Audition de classe mondiale. Leurs connaissances approfondies en physiopathologie, diagnostiques, application clinique, diabètes et cognition vont permettre de positionner CILcare au premier plan en termes d’innovation et de recherche dans la synaptopathie et des maladies associées ». 

Jusqu’à récemment, il était établi que les déficiences auditives étaient causées par des dommages au niveau des cellules ciliées. Ces défauts d’audibilité peuvent être en partie compensés par le port d’aides auditives qui permettent d’augmenter le volume et de palier à un manque de fonctionnalité des cellules ciliées. La découverte des altérations au niveau des synapses et des neurones, qui transmettent le signal de la cellule ciliée au cerveau, ont permis de mettre en évidence d’autres causes des troubles auditifs qui affectent de nombreuses personnes malentendantes : ces patients entendent, mais ne comprennent pas dans un milieu bruyant. De plus, ils présentent un audiogramme parfaitement normal lorsqu’ils se rendent chez leur médecin ORL ou chez leur audiologiste. En effet, le défaut n’est plus sur l’audibilité mais sur un défaut d’intelligibilité, c’est-à-dire la capacité à comprendre ce que l’on entend, notamment dans des environnements bruyants. 
Le processus de synaptopathie fait l’objet de nombreux travaux de recherche à travers le monde, car il est le signe précoce de la perte d’audition liée à l’âge qui touche une personne sur 4 dès 45 ans.  Ce processus s’accélère avec l’âge, l’exposition au bruit, la prise de médicaments ototoxiques et la présence de maladies neurocognitives et inflammatoires. Dans le cas du diabète de type 2, plus de 50% des patients présentant des déficiences auditives sont en grande partie attribuées à la synaptopathie. Dans le cas du déclin cognitif, la perte d’audition est le 3ème facteur de risque d’évolution d’un déclin léger vers la maladie d’Alzheimer pour laquelle la synaptopathie est particulièrement décrite. Il s’agit donc d’un problème majeur de santé publique, une épidémie silencieuse pointée du doigt par l’Organisation Mondiale de la Santé qui demande aux États de se mobiliser. Des campagnes de sensibilisation en ont fait l’objet lors de la Journée Mondiale de l’Audition le 3 mars dernier. 

Le SAB de CILcare contribuera au développement d’un portefeuille de candidats médicaments innovants et d’une approche clinique sans précédent menés par CILcare pour traiter la synaptopathie. Apportant des connaissances en particulier sur les populations où la maladie apparaît plus tôt et plus fortement, sur sa détection grâce aux avancées des technologies de mesures auditives, le SAB permettra à CILcare de définir les signatures auditives digitales des patients atteints, en particulier sur les sous-types présentant des maladies sociétales comme le diabète de type 2 et le déclin cognitif.